197 - meme si l'automne tarde...

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196 - Ballerines à tous prix

Pour la petite histoire…

Sa naissance, comme chaussure de ville, se situe en 1956. On s’arrache la Cendrillon de Repetto, arborée par Bardot dans Et Dieu créa la femme. Les snobs, elles, préfèrent la Ferragamo d’Audrey Hepburn, avec son talon pastille. Avec un corsaire, une robe noire ou un jupon vichy, de Saint-Trop’ à Capri en passant par Saint-Germain, un vent de juvénilité gracieuse souffle sur les pieds des sixties. Quand on était condamnée aux « kitten heels » dadame, du plat, du souple, le bonheur !

Après un passage à vide (trop sage pour les seventies, trop BCBG pour les eighties), la ballerine revient en force dans les années 2000. Merci qui ? Kate Moss, bien sûr, qui avec un slim ou un short, en fait un élément de son personal branding. Et la réhabilite sans doute pour l’éternité. Depuis, des petons des maternelles aux 41 fillettes d’Elle Macpherson, elle est devenue un classique, voire un basique, sans cesse revisité : cloutée, pailletée, fluo, Liberty, à museau de chat…, on en passe ! Elle trottine volontiers du très luxe – la Chanel bicolore ou la Lanvin – au très cheap – sa cousine à 10 euros, un peu odorante mais chérie des teens.

Les icônes du genre

Kate, donc, et toutes les it girls un peu bobos, Sienna Miller, Katie Holmes entre autre mais plutôt les jours de repos, dorénavant. Sofia Coppola, qui ne sort jamais sans ses Marc Jacobs. Carla Bruni, depuis qu’elle est une (première) dame.

En bref

Que ce soit des ballerines de marques cultes telles que Repetto et forever, ou des petits spécimens à 10€ trouvées chez Deli’shoes, on s’arrache les ballerines. Quelques concurrents sérieux comme le mocassin et les tongs (seulement en été) tentent de les détrôner mais sans succès. Le confort absolu et la féminité en plus, que demande le peuple ?

Source : Madame Figaro

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195 - Le cercle des poètes disparus

Date : 17 janvier 1990    --   Durée : 2h09    --     Avec : Robin Williams, Ethan Hawke

Résumé : En 1959 aux Etas Unis, l'Académie Welton conserve la rigueur des internats britanniques. Mais les traditions sont secouées par un nouveau professeur libéral et plein de fantaisie. En enseignant la poésie, il éveille l'esprit critique et le goût de la liberté. A son instigation, Neil et ses amis recréent le "Cercle des poètes disparus" : de secrètes réunions nocturnes dans une grotte, où ils lisent des vers et échangent des idées.

Mon avis : après avoir tant et tant entendu parler de ce film, il fallait bien que je finisse par le voir , un grand merci à Eugénie de m'avoir fourni le fichier d'ailleurs. J'avais notamment entendu dire que Le sourire de Mona Lisa ressemblait beaucoup à ce film et il est vrai que le thème du professeur avant-gardiste donnant à ses élèves des idées de liberté et de réformes des conventions de la société se trouve dans les deux films, que j'ai aimés d'ailleurs. Robin Williams incarne à la perfection le rôle du professeur et l'on lui retrouve des airs du Docteur Patch. 

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194 - La presse rend-elle con ?

Méprisée même par certains journalistes, la presse people fait pourtant partie de notre culture contemporaine. Voici trois choses que nous faisons dans le but de paraître plus désirables :

  •      Ne pas poster de statut Facebook un samedi soir.
  •      Ne pas décrocher le téléphone avant la 3e sonnerie.
  •      Ne pas avouer lire la presse people comme toute personne sensée

Une presse méprisée

Le mot "tabloïd" est considéré communément comme une insulte, jusque dans le milieu de la presse. Que le téléspectateur moyen se dise que le journaliste people n’est pas un journaliste, passe encore, puisqu’il ne s’agit pas de sa spécialité, mais qu’un professionnel adoube cette idée, ça donne envie de se flinguer la rate. La presse people rend-elle à ce point con, pour qu’elle soit aussi méprisable ? 

Restons calmes. Avant toute chose, faut voir à distinguer bon et mauvais tabloïd. Les magazines people et les torche-culs. Différencier le vrai journalisme de la serpillère à ragots, en somme. Contrairement à ce que veut la croyance populaire, le journalisme people n’est pas une aberration : dès lors que le journaliste vérifie ses informations, contacte ses sources, se renseigne et connaît son sujet, Voici fait le même travail que L’Express.

Alors traiter du people, est-ce être dénué de qualités d’écriture et de valeurs morales ? Simon Liberati, par exemple, vient de publier un livre racontant le décès et les frasques de Jayne Mansfield, et si personne à ma connaissance ne l’a qualifié comme tel, il s’agit pourtant bien d’une biographie people – et ce même s’il a été écrit 44 ans après la mort de l’icône blonde. Est-ce qu’il est moralement plus acceptable de parler des pulsions sexuelles des DSK et autres Berlusconi que des adoptions de Brangelina et autres Madonna ? Je n’en ai sincèrement aucune idée.

Est-ce vraiment superficiel ?

Ce que je sais en revanche, c’est que la mauvaise presse people, celle qui s’amuse à monter des histoires de toutes pièces ("Mariah Carey a un anus artificiel", "David Beckham demande le divorce pour vivre avec un homme") en fouinant sur Google images pour illustrer le tout, cette presse là fait du mal à l’ensemble de la profession. Pour sûr, c’est de l’argent facile, mais si je veux voir des âneries tirées de l’imaginaire d’un tordu diarrhéique, j’ai Internet pour ça.

Loin de moi l’idée de balancer des noms, mais pour savoir si le canard que vous tenez entre les mains au Relay de l’aéroport est issu de la bonne ou de la mauvaise presse people, un indice : la mauvaise presse people a tendance a toujours inclure en couverture cette désastreuse photo d’Angelina Jolie, où, la tête basculée en arrière et le maquillage dégoulinant, elle semble avoir une pomme d’Adam.

Alors bien sûr, le fond du problème, le sujet à polémique, c’est : n’est-ce pas complètement superficiel, vulgaire et bas du front que de s’intéresser aux people ? Ne faut-il pas avoir un QI de mouette consanguine pour lire ce "genre de choses" ? Rappelons que Voici a tiré près de 600 000 exemplaires par mois en 2010, Closer 655 000, Oops ! pas loin de 390 000, et Public 632 000 pour la même année. Autant dire que ça fait un sacré paquet de cons. J’en vois certains penser "ben oui ça, des cons, y’en a !", et je ne peux qu’ajouter qu’on paye aussi beaucoup d’impôts.

S’adonner à la lecture people, c’est comme picoler tout seul chez soi : un plaisir inavouable. L’élite anti-tabloïds seront les premiers à balancer quelques lapalissades type "n’y a-t-il pas des affaires plus importantes dans le monde ?", et mieux vaut les ignorer. Car grands Dieux, évidemment que la révolution libyenne, la crise financière et les maladies vénériennes sont plus graves que la cellulite de Kate Moss ! Mais l’un ne se fait pas au détriment de l’autre.

Ce n’est pas parce qu’on se gondole devant les cheveux de Mickey Rourke qu’on ne se préoccupe pas du désastre en Syrie. La première information est divertissante, prône l’humour ;  la seconde est sérieuse, plus factuelle. Elles se complètent au contraire plutôt bien et participent toutes deux au lien social.

Avait-on besoin d’un nouveau disque de Coldplay ? Non, mais cela nous permet d’en parler, de le critiquer, et donc de se définir par rapport au disque de Coldplay. N’en déplaise aux intellectuels bien-pensants, le monde a besoin de musique de merde pour avancer et savoir ce qu’il veut. En ce sens, dire que s’intéresser à la presse people est un échec, c’est partir du postulat que la vie des célébrités est insignifiante et vaine quand en réalité elle peut être profonde et spirituelle.

Un élément important de la culture contemporaine

De façon plus globale, on peut s’interroger sur l’importance des starlettes dans les magazines people. Pourquoi leur déchéance est-elle plus fascinante ? Qu’est-ce que cela implique ? Quand est-ce qu’un sujet de philo portera là-dessus au bac ?

Autrement dit, les intellectuels bien-pensants ont deux possibilités: (a) rejeter un élément important de la culture contemporaine, ou (b) l’apprivoiser. Si l’on prétend être finaud, mieux vaut s’adapter au monde qui nous entoure et essayer de l’analyser au lieu de faire comme si cela n’avait pas d’importance. On peut aussi écrire plus subtilement dessus comme l’a fait Florent Pagny, mais je doute que cela serve à grand-chose.

Comme à peu près toutes les branches, l’industrie people comporte aussi son lot de méthodes douteuses et d’éthique du dimanche. Les arguments développés par les photographes dans l’excellent documentaire HBO, "Teenage Paparazzo", en sont une belle illustration (en gros : "les célébrités ont choisi ce métier, elles sont au courant des aléas du succès"). Certaines règles sont amusantes à transgresser, mais le harcèlement n’en fait pas partie. Encore une fois, toute la presse people ne se ressemble pas. Quant aux cons, ma foi, si la presse people ne leur fait pas de bien, elle ne leur fera pas grand mal non plus.

Source : Le Nouvel Obs

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193 - Sex friends

Date : 16 février 2011    --     Durée : 1h48    --      Avec : Nathalie Portman, Ashton Kutcher...

Résumé : Entre "Sex Friends", il faut respecter quelques règles de base : Ne jamais s'offrir de cadeaux. Ne pas dîner en tête à tête. Accepter la concurrence. Oublier le mot "chéri(e)". Toujours partir avant le petit-déjeuner. Ne pas mettre l'autre dans ses numéros d'urgence. Et surtout, ne jamais tomber amoureux ! Est-ce bien clair pour Emma et Adam ?

Mon avis : comédie pour détendre le soir après une dure journée de labeur certe, mais pas que ! Le tandem Portman/Kutcher passe très bien et l'on a hâte d'en arriver au dénouement de la fin qui, en général, est plutôt positif ! Un moment touchant et léger. 

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192 - Vide grenier à St Donas

Bien que sur le terrain à 14h00 seulement, l'équipe Morand au grand complet a su se dégoter quelques objets à ramener dans le coffre de la 207. Pour ma part, les affaires ont marché fort !

Chaussure de la marque Séducta à 5€ (ci-dessus), petit haut bien sympathique (dont j'ai oublié de prendre la photo) à 3€, écharpe Alain Manoukian (ci-dessus) à 1€ et petite robe (soit disant tunique, ci-dessous) à 1,50€ ! Bilan : 10,50€ et presque une nouvelle garde-robe que je ne sais pas trop où caser soit dit en passant.

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191 - So...

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190 - Les fiancées du Pacifique

Auteur : Jojo Meyes   --  Date de publication : 21 mai 2008

Résumé : Le 2 juillet 1946, quelque six cent cinquante-cinq épouses de guerre australiennes embarquèrent pour un voyage exceptionnel : elles allaient rejoindre leurs époux en Angleterre. Ce voyage se fit en porte-avions (Le Victorious), dans des conditions extraordinnaires.

Elles furent accompagnées par plus de mille cent hommes, ainsi que par dix-neuf avions, pour un voyage qui dura environ six semaines. La plus jeune des épouses avait quinze ans. L'une d'entre elles au moins devint veuve avant d'atteindre sa destination.

A bord, on suit les histoires de Avice, Margaret, Jean et Frances. Quatre femmes issues de milieux différents et ayant des désirs et des rêves tout aussi disparates. Au milieu de l'océan, leurs secrets, leurs défaults et leurs qualités seront révélées pages à pages. 

 

Mon avis : Ce livre, inspiré de la véritable histoire des six cent fameuses épouses, nous fait vivre une histoire hors du commun dans laquelle la bienséance et les moeurs affrontent les règles imposées par la mer et les règles à bord du navire. Il est très intéressant d'imaginer à quelle point un véritable système social s'est créé durant une telle traversée. Les personnages dépeints par Jojo Meyes sont très forts et nous poussent à vouloir toujours aller plus loin dans l'avancée du roman (même à des heures pas possible). A lire donc, si vous n'avez pas le mal de mer !

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189 - Qu’est-ce qui fait le génie d’un acteur de série ?

Confronté à un personnage souvent répétitif et familier, l’acteur doit pourtant trouver les moyens de sa réinvention. Une mission difficile, mais dont le succès garantit l’incarnation la plus mémorable d’une série.

Dans la grande vague d’amour qui submerge aujourd’hui les séries, les acteurs n’ont pas toujours la première place au panthéon du buzz. On préfère évoquer l’effervescence créative des scénaristes, et on a souvent raison de le faire, tant ceux qui tirent les ficelles ont longtemps été considérés comme les simples pions d’un système mercantile. Mais quand même : il serait temps de retrouver un équilibre.

Les acteurs constituent souvent la force créatrice la plus constante d’une série, son incarnation éternelle, son accroche sentimentale. Ils représentent parfois sa ligne morale et sa seule existence possible sur le long terme. Prenons Noah Wyle. Le beau Docteur Carter d’Urgences a bien essayé de quitter la série après sa onzième saison, épuisé, mais il a passé les quatre années suivantes à réapparaître, disparaître, réapparaître, jusqu’à la fin. Comme s’il sentait que la série, dont la plupart des acteurs et scénaristes originaux étaient partis sous d’autres cieux, avait besoin de lui. La mémoire d’Urgences vit pour toujours dans les plis de son visage enfantin.

L’art du surplace

L’acteur de série endosse une sacrée responsabilité. Son engagement ressemble à un sacerdoce. Ils sont beaucoup à avoir traversé ou traversant des années dans la peau d’un même personnage, marqués à jamais. Mes préférés parmi les plus récents : David Caruso (Les Experts Miami) ; Caroline Proust (Engrenages) ; Bryan Cranston (Malcolm et Breaking Bad) ; Adam Brody (Seth Cohen dans Newport Beach) ; Marcia Cross (Bree dans Desperate Housewives), Kieffer Sutherland (24).

Chacun à leur manière, ces marathoniens ont remis en jeu l’idéal de l’acteur de série tel que l’avaient inventé de toutes pièces quelques précurseurs, comme la comique Lucille Ball dans les années 1948-1968, ou encore Peter Falk, mister Columbo, un peu plus tard. Soit une manière de rester identique dans l’image de familiarité renvoyée au spectateur. Un surplace magnifique seulement altéré par le passage du temps. L’acteur de série, qui arpente longtemps un territoire minimal. Il doit apprendre à être limité parfois à quelques gestes, quelques mimiques qu’il tire vers l’infini de leurs possibilités.

Le risque de l’invisibilité

L’acteur de série sait qu’il ne gagnera jamais la bataille contre son personnage. C’est sa grandeur et sa tragédie. On se souvient un peu plus des grands acteurs de cinéma que des grands personnages ; alors qu’on se rappelle davantage des grands personnages de séries (qu’on appelle par leurs prénoms) que des acteurs les incarnant – on dit “Catherine Deneuve dans tel ou tel film”, tandis qu’on parle plutôt du “mec qui joue le docteur Mamour dans Grey’s Anatomy” ou de “Chandler dans Friends”, faites le test.

Etre acteur de série, c’est accepter parfois une forme d’invisibilité, le retrait ultime derrière le masque d’un autre – une définition du jeu du comédien, mais pas la seule. Un motif qu’a travaillé par exemple Hugh Laurie, l’irascible Dr. House, captivant les foules depuis 2005 avec les mêmes moues désagréables et sa célèbre claudication. En plus de jouer une partition souvent similaire, l’acteur de série doit aussi accepter d’avoir un corps étrange. Il y a bien sûr des bombes sexuelles formatées à la télévision, mais les corps hors normes y sont chéris, à l’image de Bryan Cranston, modeste quinqua sans relief dont l’usure physique est le sujet même de Breaking Bad – son personnage est atteint d’un cancer dès le premier épisode.

A travers les acteurs du petit écran, de véritables cycles de vie (naissance, vieillissement, mort) se jouent devant nos yeux, naviguant parfois à la limite de la fiction et du réel. L’un des premiers gestes forts de l’histoire des séries a d’ailleurs été la grossesse de Mary Kay Stearns incluse dans sa sitcom Mary Kay and Johnny en 1948. Le plus souvent, c’est simplement l’histoire d’un visage qui défile à l’écran. Celui, traversé d’effroi, de Jennifer Garner dans Alias. Celui, limpide et intelligent, de Kristen Bell dans Veronica Mars.

La beauté des révélations

Dans la typologie des acteurs de séries, il existe une catégorie particulièrement intéressante, celle des révélations brutales, généralement dues à des soutiers d’Hollywood qui devaient apparaître pour quelques épisodes et sont finalement restés tellement ils étaient bons. On a déjà vu des scénarios de films changés parce qu’un comédien crevait l’écran, mais c’est d’abord le privilège de la série que de garder en permanence une porte ouverte à l’inattendu. Les épisodes étant écrits au fur et à mesure, la floraison d’un comédien peut être filmée quasiment en direct. Un spectacle toujours saisissant.

Un des exemples les plus connus dans la dernière décennie s’appelle Michael Emerson. Arrivé sur le tournage de Lost les mains dans les poches, prêt à jouer le rôle de Ben Linus pour une poignée d’épisodes de la deuxième saison. Il a fini par occuper le devant de la scène pour devenir l’un des plus mémorables méchants de l’histoire de la télé.

                                        Anna Paquin, Sookie dans True Blood

Le mépris du cinéma

Parfois méprisés mais souvent aimés en secret, les actrices et acteurs de séries provoquent des passions profondes. Ils sont convoités par l’industrie du cinéma, qui a toujours eu tendance à les récupérer méthodiquement, de Clint Eastwood, héros de Rawhide dans les années 60, à Johnny Depp (21 Jump Street), Bruce Willis (Clair de lune) ou encore Jennifer Aniston (Friends) – le contraire est plus rare, mais existe, comme Glenn Close dans Damages. Mis à part ces cas particuliers, la greffe se révèle souvent étrange, le cinéma n’offrant que rarement aux acteurs de séries des rôles à leur hauteur. Pour un Kyle Chandler bien utilisé dans Super 8 de J.J. Abrams (même s’il n’est pas le héros), combien de stars télé transformées en seconds rôles-citrouilles au cinéma ? Bryan Cranston de Breaking Bad apparaît dans La Défense Lincoln et Drive pour des emplois anecdotiques (dans le même Drive, Clint Eastwood (Rawhide) la sublime Christina Hendricks de Mad Men et l’intéressant Ron Perlman de Sons of Anarchy sont sous-utilisés).

Dans Scream 4, sorti au printemps 2011, le stratagème s’avère carrément pervers. Les adolescentes trucidées à la chaîne dans les premières minutes du film sont quasiment toutes des comédiennes de séries : Lucy Hale de Pretty Little Liars, Shenae Grimes de Degrassi et 90210, Anna Paquin de True Blood, Kristen Bell de Veronica Mars, Brittany Robertson de Life Unexpected et Aimee Teegarden de Friday Night Lights. Hayden Panettiere (Heroes) survit au-delà des cinq premières scènes. Bravo à elle.

Le cinéma se vengerait-il de la hype autour des acteurs de séries en les humiliant ? L’hypothèse est plausible. Une chose est sûre : quand on voit un acteur de série dans un film, on ne fait souvent que regretter très fort l’ampleur et la beauté de ce qu’il nous a donné sur le petit écran.

Source : Les Inrocks.com

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188 - Effroyables jardins

Date : 26 mars 2003    --    Durée : 1h35    --    Avec : Jacques Villeret, André Dussolier, Thierry Lhermitte

Résumé : Au début des années 1960. Chaque dimanche, c'est toujours le même cérémonial. Jacques Pouzay, l'instituteur du village, plie avec soin son costume de clown dans sa malle et embarque femme et enfants dans sa vieille Panhard jaune canari. Et chaque dimanche, son fils cadet, Lucien, rechigne à assister au spectacle amateur qu'il donne dans les fêtes alentours. Face à la honte qu'éprouve le gamin en regardant son père, André Designy, l'ami de la famille, décide de révéler à Lucien le passé de Jacques... Tout a commencé sous l'Occupation. Amoureux tous deux de la piquante Louise, la patronne du café, Jacques et lui ont fait le pari fou de «jouer» les résistants pour l'impressionner...

Mon avis : Touchant, ce film nous offre une heure et demi d'émotions durant la seconde guerre mondiale. Raconté par l'un des personnages principaux, André Designy, l'histoire ne prend que plus d'ampleur. On ne peut que s'attacher aux personnages, joués avec justesse. 

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