217 - Préceptes de bonne conduite masculine

On taxera de vulgarité une fille qui applique du crayon sur les contours de ses lèvres. Parce qu'une bouche entourée de maquillage, c'est moche. Eh bien, des chaussettes dans des tongs c’est tout aussi dégueulasse. Partons donc du principe que le désir féminin, aussi motivé soit-il, peut être annihilé par certains comportements masculins. Lesquels ?

  La muflerie
Partons de son contraire : La galanterie. Quand elle n'est pas singée mais acquise, quand elle est devenue naturelle, donne au couple une prestance esthétique. Alors bien sûr, on peut dire de la galanterie qu'elle caricature les rôles du masculin et du féminin. Mais enfin, d'après vous, qu'est-ce qui oblige les femmes à s'épiler les jambes, si ce n'est une certaine conception socialement admise, de la féminité ? Quitte à abandonner la galanterie sous prétexte que c'est une convention, abandonnons aussi la politesse, mangeons tous la bouche ouverte et crachons dans nos assiettes quand ce n’est pas bon.

Il parait qu’elle émane d'une volonté de domination masculine (la faible femme a besoin qu'on lui tienne la porte parce qu'avec ses faibles bras, elle n'y arrive pas toute seule). Historiquement, ce n'est pas tout à fait juste : la galanterie est née au Moyen Age, comme une réponse artistique à une violence masculine collectivement tolérée : au XIIIème siècle, les hommes pratiquaient joyeusement l'enlèvement et le viol et ça ne choquait personne. Ce sont les ménestrels qui, les premiers, ont véhiculé une nouvelle vision de l'amour que l'on a appelé « courtois ». L'amour courtois revisitait le statut social de la femme en faisant d'elle la suzeraine naturelle de l'homme, qui lui devait respect et obéissance.

Bon et là du coup, je tends la perche aux machistes qui vont me répondre gentiment qu'on a des bras, que donc les portes on peut les tenir toutes seules ou se les manger dans la gueule, ce n’est pas leur problème et qu'ils ne doivent obéissance à personne, ni dieu, ni maître. Alors certes, mais puisque nous en sommes là, considérons un instant la galanterie d'un point de vue purement masculin : ce serait un peu comme une sorte de superpouvoir. En effet, elle demande une attention de chaque instant, de la rapidité, un sens de l'observation aiguisé, des réflexes sans faille : passer devant, passer derrière, tenir une porte, se lever, se rassoir, et tout ça pile poil au bon moment, le plus naturellement du monde. En clair, la galanterie fait de vous un homme sexuellement attractif. Voilà. C'est tout.

La bouderie
Une petite fille qui boude, c'est pénible ; une femme qui boude, c'est ridicule ; un homme qui boude, c'est un massacre-l' amour-à-la-tronçonneuse. Parce que si on trouvait ça attirant d'avoir à demander « Mais qu'est-ce qui ne va pas ? Dis-moi : qu'est-ce que j'ai fait ? Hein ? Parle-moi. Pitié, ce silence me tue », on sortirait avec notre PC quand il plante. Exemple : Clark Gable, jamais boudeur et toujours expiègle !

La bien-pensance

Parce que si on attendait qu'on nous réponde « Oh mon Dieu mais comment peux-tu dire une chose pareille, voyons, enfin, c'est parfaitement scandaleux » quand on affirme que la fille à côté de nous au Mcdo ferait mieux de s’abstenir au vu de ses rondeurs plus que proéminentes, on sortirait avec notre mère.

Le surlooking

Alors attention, on ne dit pas que pour être sexy, un homme doit porter le même pull orange depuis qu'il lui a été acheté par sa mère en 2004. Mais on aimerait pouvoir s'éloigner d'un cliché sans pour autant devoir se rapprocher d'un autre. Et le problème, si vous portez une écharpe lie de vin en cachemire sur un gilet en maille tricoté main, c'est qu'on n'osera jamais vous demander «Tu l'aimes bien, ma robe» ? Parce qu'on l'a acheté chez Zara et qu’elle est en polyester.

Le coup d'œil dans le miroir

C'est inexplicable. Un homme qui se regarde franchement dans le miroir parce qu'il se trouve lui-même très beau sera ne vaudra pas mieux que celui qui jette un coup d'œil vite fait en espérant que personne ne l'a vu.Un homme ignore le miroir sauf cas d’extrême urgence : ne pas se couper en se rasant. Depuis Blanche Neige, on associe les miroirs à la vanité féminine. Et c’est très bien comme ça, si vous êtes décoiffés, on est là pour tout remettre en place !

L'éternelle satisfaction

On n'aime plus les garçons torturés depuis qu'on a obtenu notre BEPC. Nonobstant, si vous vous satisfaites tout le temps de tout (si vous faîtes un boulot chiant à se tirer une balle dans l'œil mais que vous n'envisagez pas de démissionner parce que vous aimez bien la machine à café, par exemple), vous anéantissez chez nous un besoin très féminin : le désir d'aventure. On aura l'impression que jamais vous ne plaquerez tout pour sillonner les Etats-Unis en break avec nous, qu'on se couchera toute notre vie tous les soirs à la même heure et que notre tension latente vers la révolte se mourra à petit feu à vos côtés. En même temps que notre libido.

Les vêtements trop serrés

Qu'il s'agisse de votre musculature ou de vos attributs masculins, nous aimons caresser l'illusion d'être seule à en profiter. Si vos pectoraux brillent de mille feux sous un T-shirt XXS et que votre jean moule vos organes génitaux de façon à ce que le renflement brûle la rétine de toutes les femmes qui passent, on a beaucoup moins envie de convoiter quoi que ce soit.

Source : Grazzia

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216 - Victor, Victoria

Date : 13 octobre 1982 -- Durée : 2h10 -- Avec : Julie Andrews, James Garner, Robert Preston.

Résumé : C'est l'histoire d'une chanteuse au chômage dont la vie est bouleversée par la rencontre de Toddy, un homme extravagant. Avec son aide, elle devient Victor, un chanteur à sensation dans les boîtes de nuit à Paris. Elle connaît très vite le succès mais les choses se compliquent de façon comique lorsqu'elle rencontre l'amour de sa vie, un gangster macho de Chicago...

Mon avis : à la base le synopsis ne me disait rien mais Spiderman 3 et Coco avant Chanel j'avais déjà vu. Je me suis donc lancée avec Laurence dans ce film et je ne le regrette pas : Mary Poppins n'a qu'à bien se tenir ! Un scénario original, une interprêtation au poil et une histoire qui nous rappelle légérement Mulan (belle association). Un très bon dimanche soir avec strass, paillette et homosexualité sur Arte !

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215 - Vide grenier pour changer

Ce matin c'était reparti pour le Parking des italiens. Fait improbable : j'ai encore trouvé des chaussures en vide grenier. En même temps elles étaient à ma taille, à mon goût et à 3€.

Ensuite j'ai enchainé sur une jupe à pois à 3€ également (tout en dessus), sans oublier le petit débardeur en laine à 0.50€.

  Pas lassée pour un sous, j'ai acheté ce top Promod à 1€. De quoi blinder mon placard (comme s'il ne l'était pas déjà).

 

Et pour finir, une boîte ancienne et son jeu de Dominos pour occuper les soirs d'hiver approchant.

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214 - Un collier s'il vous plait

Trouvé à Pimikie en soldes cet été : collier à breloques à 3€

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213 - La Tv chez Mc do

C’est en Californie que Ronald va lancer, pour débuter, son media télévisuel! Une chaîne avec du contenu 100% exclusif à faire rougir les 3 grands réseaux américains comme ABC, NBC et CBS… Attention, la TV Big Mac (aussi appellée Fat TV) débarque!

Bientôt on pourra en Californie, manger son hamburger, siroter son coca et regarder des shows TV made in Mac Donald’s. La chaîne de restauration rapide, dans un souci de dialogue avec ses consommateurs va lancer un bouquet uniquement visible pour le moment dans une sélection de 800 restaurants californiens. 

Le media proposera des programmes de divertissements, du sport, des émissions de télé réalité et même des bandes annonces de films. La chaine McDonald’s diffusera des productions réalisées en majeure partie par ChannelPort Communications LLC, une agence spécialisée en contenus audiovisuels de divertissements basée dans la Cité des Anges. 

Selon le Los Angels Times, les restaurants qui diffuseront les émissions seront équipés d’écrans géants permettant à plus de 70% de la clientèle présente sur le lieu de vente, de jeter un coup d’œil sur la «Mc Do TV».

L’inventeur du hamburger, dont les revenus ont atteint les 25 milliards de dollars en 2010, va même pousser le professionnalisme jusqu'à diffuser des programmes régionalisés comme les actualités ou des émissions visant des communautés proches des points de vente. Ce qui veut dire que les habitants de Los Angeles n’auront pas les mêmes programmes que ceux de San Francisco.

Pour être très vite perçu comme crédible, Ronald a fait appel à des pontes de la TV américaine comme le scénariste, réalisateur et producteur britannique Mark Burnett à l’origine de gros succès audiovisuels outre-Atlantique (The Survivor).

Les programmes seront diffusés sous forme de cycle d’une heure entrecoupée d’espaces publicitaires oscillant entre 8 et 10 minutes. L’audience est pour l’instant estimée entre 18 et 20 millions de personnes par région. Il n’y a pas encore d’estimation au niveau de l’état californien mais les chiffres devraient être importants et engendrer des revenus publicitaires conséquents. Ronald espère aussi faire revenir dans ses restaurants les adorateurs du drive-in qui représentent aujourd’hui 70 % de sa clientèle

Cette stratégie de conquête tournée autour d’un media pourrait faire un carton si Mc do ne se contente pas uniquement de diffuser mais réussit à rendre sa chaine participative. En revanche espérons que les clients ne seront pas uniquement concentrés sur la TV, les yeux écarquillés, et sans même faire attention à ce qu’ils mangent. Une chose est sûre, les espaces où nos semblables peuvent communiquer entre eux simplement par la parole, sont en train de se réduire. Pas sûr que cela soit une bonne chose, sauf pour la pub et la marque…

Source : influencia.net

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212 - Comment devenir un ninja gratuitement ?

Et quitte à bousculer les codes de l'offrande, pas la peine d'attendre Noël.

Quand on ne croit plus en Dieu, vers qui se tourner? Vers Google, ça me semble bien.

Parce qu'internet trouvera toujours des résultats à vos questions les plus absurdes. Et parce que le moteur de recherche a cessé d'être un outil pour devenir un journal secret, un medium artistique, un ami qui vous écoute et qui vous comprend. Comment devenir un ninja gratuitement ? est un recueil de 625 requêtes tapées pour de vrai. Une célébration minimaliste du web, mais aussi du XXIème siècle et de la liberté d'expression. Un livre superbement illustré dans lequel vous trouverez des requêtes poétiques, touchantes, dont je vous ai fait une petite composition :

  1. Comment manger une huitre sans la faire souffrir = essaie un 9 mm en plein dans le ... dans le quoi d'abord, une huître n'a rien ?

  2. Je t’aime bien signification

  3. La mere de m pokora fait quoi comme metier

  4. Je ne trouve plus de glaces maxibon dans le commerce

  5. J’ai installé windows sur mon apple conséquences

  6. Pourquoi on dit que ça porte malheur de se mettre sous un noyer

  7. Est ce que c'est possible de vendre un objet pas trop légal sur ebay?

  8. Comment faire j'ai froid aux pieds

  9. Blog ennuyeux

  10. Quoi faire de son chien mort?

  11. Oh la belle aubergine !

Comment devenir un ninja gratuitement ?
Josselin Bordat et Laurent Ribet

80 pages - 12 euros
Brain Magazine Editions.
A partir du 20 octobre

 

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211 - Les pestes dans les séries #1

Nellie Oleson dans "La petite maison dans la prairie"

Avec qui est-elle méchante ?

Laura Ingalls.

Pourquoi est-elle aussi méchante ?

Parce que Maman Oleson est une mégère.
Parce que les chiens ne font pas des chats.
Parce qu'elle est jalouse de la longueur des nattes de Laura.

Par qui est-elle interprétée ?

Alison Arngrim. De ses années Petite maison dans la prairie, la comédienne en a fait un one-woman-show, en français, Confessions d'une garce de la prairie.

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210 - En retard... en retard...

Dernier achat du côté de Moa chez Etam.
Une Bague originale à 5,95€.
Le genre d'achat décidé en deux secondes à la caisse mais que l'on ne regrette pas... enfin presque pas !

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209 - L'american lover

Le « dating » : jeu amoureux des Américains

Aux divergences culturelles et au caractère papillonneur des Californiens, se sont ajoutés les rites du «dating». Un système de règles du jeu amoureux, intégré par les Américains dès le lycée : « ne jamais coucher le premier soir », « laisser l’homme offrir à dîner et vous embrasser à la fin », « pas de SMS pour ne pas avoir l’air “désespéré” ». Autant de règles respectées apriori par les américains. Etudions donc leur cas.

Le dating soumis à des règles strictes

Les Américains sont pragmatiques. La passion est vue comme dangereuse, parce qu’elle ne dure pas. Et qu’un divorce coûte cher ! Pour que les immigrants puissent s’intégrer, la culture américaine devait être explicite. L’instinct, le ressenti de la culture d’origine devaient passer à la trappe. D’où un parcours dating aussi fléché. Néanmoins, ça m’étonnerait qu’un américain refuse de folâtrer avec son rendez-vous sous prétexte qu’on en est au premier dating. Sans passion dès le premier rendez-vous, que reste-t-il ou dixième ?

L’engagement : grand méchant loup pour les américains

Et ça se comprend ! En effet, ils le prennent plus au sérieux que les Français ! Les Américains sont entiers, l’engagement est à 100%, ou alors il n’y a plus de couple. Le mariage est « isolant » : on sort moins entre copains qu’en France, une fois engagé. C’est une institution dont rêvent les femmes depuis l’enfance. Une sacrée responsabilité pour les hommes. Et pourtant lorsqu’on regarde une série comme Desperate Housewives, on ne sent pas non plus une grande pression pour Bree et ses amis face au changement de compagnon. Un engagement dans Desperate dure environ une demi-saison pas plus.

Les Américains : brute en surface et sensible en-dessous ?

Ils attendent une autre forme de romantisme de notre part : être positives, pas cyniques... Ils ont un ego fragile, à la moindre zone de gris, ils paniquent. Parce que les hommes américains sont élevés pour ne pas exprimer leurs émotions, à la John Wayne, ils « bloquent » l’énergie féminine. Une Française, habituée aux hommes plus sensibles, aura donc plus de mal à nouer une complicité avec eux.

Mais au final…

On ne fait ici que généraliser les pratiques en matière de séduction des américains. C’est un peu prétentieux comme travail. Chaque personne réagira différemment à un rendez-vous. Le fait qu’elle soit ou non américain n’y sera pas pour grand-chose. Un date reste un date : on tente de donner la meilleure image de soi, on a de l’appréhension et de l’excitation vis-à-vis de l’imprévisible. Et les américains n’échappent pas à la règle, quand bien même ils tentent de formaliser tout cela. Il n’y a pas de guide pour apprendre à aimer.

Source : madamefigaro.fr

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208 - Anniversaire événement

Un très bon anniversaire à Manon, la copine la plus rose que j'ai jamais eu ! Princesse oui mais pas trop. Une fille généreuse et spontanée avec qui il est toujours agréable de passer un moment (sur les mots fléches, sur facebook...). Une animatrice du Mag à Brigitte aussi. Manon c'est tout ça et bien plus. 

photo © Nina Veyrier

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