Vendredi 4 février, 21:00 : me voilà en charmante compagnie (Pauline, Manon et Nina) en route vers le Délirium, bar lounge dans lequel je ne suis pas encore allée.

Lady Food, Délicieuse meneuse de revue (qui se déboîte la hanche à chaque nouvelle syllabe) nous présente 2 show Burlesque 60's par Belle marquise, danseuse Parisienne qui s'effeuille mais ne peut cacher quelques rondeurs disgracieuses, 2 Groupes : Dr Goldfoot & the girl bombs (dont nous n’avons hélas pu voir qu’une chanson) et Penelope (dont nous aurions aimé ne voir qu’une chanson). Lady S et La Target, deux gogos twisteuses accompagnent les festivités habillées de paillette et… et de paillette (pas vraiment sixties mais bon…). Nous avons également eu droit à un badge (ci-dessous) et à quelques bonbons Haribo (partenaire non-officiel).

Et la grosse blague : « Tout au long de la nuit, des Performances coiffures 60's par Hardwax, Des shows Psychédéliques et projection de Films ! » disait le programme. Mise à part Belle Marquise, personne n’a vu l’ombre d’un ciseau de coiffeur et les films projetés ont également péché par leur absence.

Heureusement, vers minuit un DJ des années 60 a envoyé la sauce (bon ok le son) et nous a donné du rêve… ou alors c’est nous qui donnions du rêve. Fans des sixties : tu fais n’importe quel mouvement, du moment que tu es dans le rythme, ça passe ! Toutes ces brillantes animations pour la somme de 10€ (8€ de soirée et 2€ d’abonnement) ce qui reste cher sachant qu’on n’avait pas de conso. Mais de bons souvenirs, ça n’a pas de prix. L'organisation de cette soirée incombe au Délirium et au colonel.

Date : 21 octobre 1959

Durée : 2h15

Avec : Cary Grand, Eva Marie Saint, James Mason 

Résumé : Le publiciste Roger Tornhill se retrouve par erreur dans la peau d'un espion. Pris entre une mystèrieuse organisation qui cherche à le supprimer et la police qui le poursuit, Tornhill est dans une situation bien inconfortable. Il fuit à travers les Etats-Unis et part à la recherche d'une vérité qui se révèlera très surprenante.

*La fameuse scène de l'avion... 

En ce dimanche ensoleillé de janvier (durant lequelle les températures sont incroyablement douces), la brocante située sur la place des Carmes bat son plein... et ça fait plaisir à voir ! Les enfants jouent et rient, les parents s'inquiètent, les stands battent leur plein et j'erre au sein de cette ambiance chaleureuse, à la recherche de trésors.

Cette fois-ci, les trésos en questions sont une tunique (que je compte bien réadapter en débardeur), une broche en forme de perroquet (avec un historique incroyable) vendue par une roumaine, deux livres chez le bouquiniste : Manon Lescaut et un autre dont je ne me souviens plus le titre.

La jeunesse de nos jours... le rêve de devenir Rock star n'est jamais loin.

Un stand très complet de vyniles et de CD s'offrait à l'oeil des curieux... et à l'objectif de mon appareil bien entendu. Au programme : Les Beatles, des musiques de films et quelques inconnus (enfin moi je ne les connais pas).

Quand aufeminin.com se lance dans la publicité, le site fait appel à Buzzman (qui affiche à ses références le magazine Choc, Orange, MTV... rien que ça !). Une campagne print décalée à la tonalité drôle qui va faire parler d’elle… nous aurons certainement le droit à des vidéos virales qui seront wow.

On est dimanche, et hier soir, vous êtes sortie. Vous vous réveillez dans votre lit, mais la tête encore dehors, dans le caniveau. C’est moche. Votre estomac fait un espèce de remake de la voix d’E.T et votre tête vous rappelle votre premier tour de grand huit : un tournis incessant et une désespérante envie de vomir.

Vous regrettez déjà ce verre de trop, hier : mais comment savoir lequel est de trop, tant que l’on ne l’a pas encore bu ? Vous auriez pu rester chez vous, c’est vrai. Ça ne vous aurait pas fait de mal. Après tout, vous avez ce dvd encore sous plastique que votre tante Vivianne vous a offert à votre dernier anniversaire et un fond de paquets de biscuits tout à fait respectable. Mais quoi, l’appel du samedi soir a été plus fort, vous êtes sortie, donc, et d’ailleurs vous avez beaucoup rigolé avec amis et vous ne regrettez pas.

En revanche, pas d’excuse. Faire sa grosse larve toute la journée c’est agréable, mais occuper la moitié de son week-end à récupérer, ça reste frustrant. Tour d’horizon de ces quelques petites choses à faire le dimanche, pour un repos dominical bien pensé.

1. Au lieu de décuver dans votre coin, rejoignez vos potes

Décuvez tous ensemble. Faites un débriefe de soirée. C’est le fameux moment où vous pouvez vous offrir le luxe de rappeler aux autres ce qu’ils ont fait. Et, magique : retour d’ascenseur, ils vous rendront bien la pareille en vous rappelant… ce que vous auriez sans doute préféré oublier.

2. Commandez-vous des sushis

Sérieusement. C’est frais, c’est léger, et ça convient parfaitement à votre estomac encore fragile. Vous n’aimez pas les sushis ? Eh bien, préparez vous un gratin ou une grosse salade de saison. Tant que vous évitez la très tentante option Mc Donald’s.

3. Sortez faire un tour.

Autrement dit, prenez l’air. Il y a bien une brocante, un vide-grenier, un marché, une balade à vélo à faire dans le coin, non ? Quoi de plus agréable que de déambuler entre les vieux meubles à la recherche de vieux grigris et chatoyantes vintageries ?

4. Cultivez-vous.

Le dimanche est le jour le plus calme de la semaine. Et si vous en profitiez pour vous donner le temps de faire toutes ces choses calmes, qui reposent et apaisent ? Vos photos de l’été dernier à coller dans un scrapbook, la lecture d’un vieux roman, un vieux film à mater ? On n’a jamais le temps dans la semaine. Le dimanche, larvez utile.

5. Prenez soin de vous.

Le vernis qui s’écaille, la peau qui se tire… stop. Aujourd’hui, faites-vous couler un bain moussant, accordez vous une manucure maison, étalez de la crème sur votre corps, le tout en écoutant vos albums préférés. Vous verrez : c’est agréable de se réveiller toute belle et en forme le lundi matin.

SOLDES SOLDES SOLDES

Pour ma part, Promod, Kookaï et autre NAF NAF ne m’ont pas emballée ce matin. J’ai fini par trouver mon bonheur à La City (où je travaille durant les prochains jours). J’ai donc acheté deux gilets, un chemisier et un haut manche trois quart qui me serviront de rechange pour les jours à venir.

On nous annonçait des dépenses de Noël plus raisonnables pour la France, des français qui se démarqueraient par leurs économies, on prévoit maintenant des soldes dépensières du côté des français. 433€, c’est ce que va dépenser le français moyen lors de ses soldes d’hivers d’après l’enquête commandité par Kelkoo. A titre de comparaison la moyenne européenne se trouve à 344€ avec un minimum de 260€ pour les Néerlandais. La France occupe la place du premier dépensier d’Europe.

Un peu de lecture dans ce monde de brut...

Le déjeuner de Souceyrac a été écrit par Pierre Benoît. Il a été publié en 1931 (pas tout jeune tout ça hein), édité en poche en 1963.

Un petit résumé ?

C'est presque par hasard que Philippe Mestre s'est arrêté à Sousceyrac, dans les montagnes du Ségala, où il a passé quelques vacances d'enfant. Plus rien ne l'y attache, sinon le vague souvenir d'une tante, brouillée avec la famille. Mais bien des mystères se cachent sous l'apparente paix de l'austère petite ville aux hivers rudes, parmi ces montagnards pauvres, durs au travail, âpres au gain. D'où provenait la fortune tardive de la tante Ernestine, dont Philippe ignorait l'existence ? A-t-il été spolié d'un héritage de plusieurs millions-or ? Entre presbytère et étude notariale, c'est la silhouette entrevue de la mélancolique Armande, qui va l'encourager à mener l'enquête. Belle et troublante Armande, dont la séduction et l'énigme nous mèneront avec lui vers le dénouement le plus imprévisible...

A gauche, l'ancien logo de Gap. A droite le nouveau.  

Oublié le carré bleu denim demeuré inchangé depuis vingt ans. Gap a troqué son logo iconique pour une signature dans une police Helvetica (l'une des plus communes) surmontée d'un petit carré ennuyeux.

Le nouveau logo, conçu par l'agence Laird and Partners, n'était pas encore visible en boutique qu'il faisait déjà polémique. Certes, cette année la marque se porte mieux économiquement, mais renoncer au logo classique, reconnaissable par tous, en faveur de cette nouvelle monstruosité prouve que la marque traverse une crise de panique. Tout ne tournant plus à son avantage, elle décide de changer le seul élément encore valable qu'elle possède. Ironiquement peut-être, le nouveau logo reflète parfaitement les valeurs actuelles Gap: la sensation d'être perdu et le manque de vision et de créativité." 

Résultat : retour à la case départ et à l’ancien logo pour Gap qui déclare : "OK. Nous avons bien compris que vous n'aimiez pas le nouveau logo. Nous avons beaucoup appris de vos retours. Nous souhaitons le meilleur pour la marque et nos consommateurs. Plutôt que de puiser dans les propositions des gens, nous rétablissons donc la Boite Bleue ce soir."

Dans un communiqué, Gap enfonce le clou: "Il est clair que nous n'avons pas procédé de la bonne manière. Nous reconnaissons que nous avons manqué une bonne opportunité d'engager le débat avec la communauté en ligne." Une chose est sûre: en dépit de chiffres de ventes parfois décevants ces dernières années, cette histoire de logo prouve que l'affection des clients pour la marque demeure entière. Cela a tout de même dû couter bien cher, une identité visuelle ne se change pas comme cela.