187 - Biscuits maison

Dernier achat en date sur Fnac.com, Biscuits Maison est un petit kit tout doux pour se concocter des recettes telles que les biscuits aux pralines, au citron mais aussi pour tenter le moelleux au chocolat pistache et les madeleines au chocolat. De quoi se motiver pour cuisiner et déguster bien entendu ces petits délices sucrés. 

        Fnac.com, 10,36 € -- livré sous 5 jours.

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186 - La rentrée

Petit montage pour illustrer la rentrée, ses bonnes résolutions et nouveaux cahiers !

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185 - Rabbit Hole

Date : 13 avril 2011        --         Durée : 1h31        --           Avec : Nicole Kidman, Aaron Eckart

Résumé : Huit mois après la disparition de leur fils, Becca et Howie redonnent peu à peu un sens à leur vie. Howie tente de nouvelles expériences tandis que Becca préfère couper les ponts avec une famille trop envahissante. Contre toute attente, elle se rapproche du jeune homme responsable de la mort de leur enfant. Cette relation étrange va permettre à Becca d'être enfin en paix avec elle-même.

Mon avis : un film très triste et très bien joué par la magistrale Nicole Kidman. Un film au thème très triste mais plutôt bien traité. Ne pas regarder pour se remonter le moral !

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184 - Le palais idéal du facteur Cheval

Durant les vacances, une petite visite instructive et qui en met plein la vue. Construit en 33 ans, ce palais est l'oeuvre d'une vie. Celle de Ferdinand Cheval, un facteur solitaire et amoureux des constructions alambiquées. Faisant une trentaine de kilomètres par jour, il n'hésite pas à retourner sur ces pas le soir venu pour chercher les trésors récoltés au bord de la route au fil de sa tournée. Insomniaque, il consacre ses nuits à son obsession et avance son projet pierre par pierre tout en progressant dans les techniques de construction.

 A la mort de sa femme, il tente de faire de son palais un tombeau où il pourra la rejoindre à son tour un jour. La loi interdit formellement cela et il se voit obliger de remettre à flot un projet : décorer sa tombe d'une construction semblable à celle de son palais. C'est chose faite 3 ans avant sa mort et l'homme finit paisiblement le cours de sa vie, organisant déjà des visites de son palais. 

 

1879 - 1912
93 000 heures
10 000 journées
33 ans d'épreuves

 

"Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité."

 

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183 - Un petit extrait du Gai savoir

Allô maman bobo

Avertissement : cet article contient beaucoup de clichés et d'images qui peuvent choquer la sensibilité des plus grands adeptes du premier degré. A lire donc avec une distance minimale de 21 centimètres.

Bobo (n. m. ou adj. qual.) : Le terme bobo, contraction de bourgeois-bohème, est une traduction de l’anglais bourgeois bohemian, et vient du livre de David Brooks Bobos in Paradise publié en 2000. Il est fréquemment utilisé en Europe francophone depuis le début du XXIe siècle à des fins sociologiques ou d’analyse culturelle ou politique. Autour des années 1960, une nouvelle forme de bourgeoisie voit le jour, issue du secteur tertiaire. Loin de la figure de l’austère bourgeois, celui-ci est « créatif » et « bohème », et s’il cherche toujours une justification morale, celle-ci est désormais teintée d’écologisme ou de citoyennisme. Il se veut alternatif, mais son idéologie est en accord avec les mutations du capitalisme et correspond au modèle du néo-libéralisme, dans lequel la propriété n’est plus une valeur fondamentale. En parallèle avec la disparition du lien social, qui ne correspond plus au nouveau modèle bourgeois, la société libérale a alors tendance à se tribaliser. La bourgeoisie essaye de faire croire à sa disparition derrière sa nouvelle allure.  Ce terme est assez flou. Il a pris cependant en France une valeur plutôt péjorative, désignant un type de conformisme : des personnes aisées, parisiennes et parisianistes, bien pensantes, de sympathies allant plutôt à la gauche écologiste, ayant de l’affection pour la figure du révolté (Che Guevara, mai 68...). Le terme s’éloigne fortement de son sens originel aux États-Unis et on peut affirmer qu’il s’est complètement réinventé en France. Le terme bobo est apparu pour la première fois en France dans le Courrier international du 15 juin 2000.

Wikipedia, dans sa définition du bobo, emploie grandes phrases, références, termes politiques précis et complexes. A l'évidence, quand on veut expliquer le mot, on s'empêtre dans des généralités. Pas question de généraliser ! Parlons des bobos, ici, sur Arles, d'après notre perception et notre expérience. A Arles, le concept de bobo est progressivement apparu dans toutes les bouches pour rentrer dans le langage usuel. Le 8 juin 2009, au lendemain des dernières élections européennes, La Provence qualifie, avec des guillemets, l'électorat de la Roquette de ‘‘bobo’’. Europe Ecologie séduisait alors 40% des votants du quartier. Depuis les années 2000, on a assisté à une installation progressive des bobos dans le quartier de la Roquette, installation qui a contribué à l'augmentation du prix de l'immobilier. On se souvient durant l'été 2008, de l'analyse d'Ali : « en 6 ans , l’immobilier a pris 45% de valeur. ». Les bobos, comme tous les Arlésiens, ont un impact sur l'environnement. Financier, mais aussi sur le développement de la sphère associative et culturelle. Bref, au delà du mot, les bobos sont là et leur influence n'est plus à démontrer.

« Qui sont-ils ? »

On pourrait résumer le bourgeois-bohème à cette simple phrase : un homme honteux de son argent, "le cul entre deux chaises". Le bobo est généralement aisé et a de l’argent à mettre dans les voitures hybrides et la nourriture chère. Le bobo ne veut pas être de droite et dévorer les enfants, après avoir copieusement bu leur sang encore frais, comme le font tous les gens de droite... Non, le bobo est de gauche. Il aimerait sauver le monde, comme Nicolas Hulot ou José Bové, accomplir des gestes humanitaires, boucher le trou de la couche d'ozone, arrêter la déforestation, empêcher Christophe Maé de chanter, aider son prochain, lui tendre la main (mais avec des gants). Bref, avoir bonne conscience.

Le bobo milite, mais pas totalement. Il a une manière bien particulière de participer à la vie associative. Le bobo ne va pas à toutes les réunions. Juste celles où vont ses amis bobos, qu'il peut ainsi retrouver. Les colloques sont ses sorties du dimanche, et le bobo moyen affiche un autocollant de Greenpeace © devant chez lui et fait, de temps en temps, un petit geste.

Un esprit saint dans un corps sain

Le bobo a un idéal : manger bio et commerce équitable. Les plus aisés y parviennent. Ils ont le produit Bio, avec le label qui permet de s'estimer. Ils font une véritable collection de ces produits, et trouvent le Bio là où on le croirait impossible : caleçon, pain de mie qui sèche en deux heures, allumes feux en vraie résine équitable... Il a une peur sans bornes des pesticides et désapprouve l'installation de Monsanto à Saint Andiol et affectionne particulièrement le quinoa et les graines germées. Il achète aussi des produits diététiques, afin de garder la forme, ce qui lui permet d'être présentable devant ses amis bobos. Car le bobo fonctionne aussi dans le paraître. Il se lève le samedi matin pour faire son marché et met ses vêtements en coton équitable. Des vêtements à la fois mode, décontract’, baba et old fashionned. Il marche lentement. Il a le temps. Il sourit derrière ses magnifiques lunettes de soleil tandis que le vent frais fait à peine claquer le pli de son pantalon large. Le bobo fait parfois son marché à vélo, parce que c’est écolo et que la voiture, c’est mal. Il vient avec ses enfants pour bien les élever dans les bons principes : partager leur goûter à l’école, ne pas tenir rancune aux gens, être tolérants envers les non bobos...

Le bobo, un animal social

Le bobo connaît tout le monde. Il aime les gens autant qu’il aime la vie. Il aime manger avec ses amis bobos, partager des grillades ou des repas de quartier. Il aime aussi les non bobos. Mais de loin. Le bobo fréquente majoritairement les autres bobos. Ils se retrouvent toujours dans les vernissages, aux terrasses les plus ‘’m’as tu vu’’ du milieu, au théâtre municipal d’Arles... Le bobo se veut tolérant, il aime tout le monde, il a une idée du monde magnifique et idéaliste. Il aime faire des voyages initiatiques, surtout en Asie et en Afrique. Il a des valeurs, ses enfants l’aiment, la famille est épanouie, tout se passe bien avec sa femme. Le bobo n’en veut à personne parce qu’il sait qu’il est gentil. Il ira au paradis quand il mourra... Il est libéré et goûte même un petit joint de temps en temps.

Etre bobo : une profession ?

Certains bobos travaillent dans le culturel, et sont souvent dans une structure associative. Ils sont appelés ‘’culturels créatifs’’ terme apparu à la fin des années 90. Adepte d’Apple et de la suite Adobe, le bobo maîtrise tous les outils créatifs, organise les expositions, invente des concepts artistiques, construit des installations. Mais attention, même s’il est plein de bonnes intentions, les travers existent. Réunionite, masturbation intellectuelle, installation artistique dénuée de sens. Il peut même considérer l’art comme un moyen et non comme une fin.

A l’intérieur du bobo

Chez lui, il affectionne une déco de pseudo artiste et possède un écran plat. D’accord, c’est capitaliste, mais il faut l’excuser, il a besoin de regarder correctement les émissions d’Arte.
Ayant éliminé TF1, et libéré les cases destinées à Coca Cola, il peut à loisir regarder également toutes les autres chaînes. Mais la radio reste néanmoins un de ses médias préférés (France Musique pour les mélomanes endurcis, Culture pour les courageux, et l’indétrônable France Inter. Il trie les déchets dans deux poubelles différentes et recycle le verre. Mais il ne sait toujours pas où mettre les bouchons... Il est abonné à Télérama et au Nouvel Observateur, mais il achète, de temps en temps, le Canard Enchaîné. Il se soigne à l’homéopathie, boit des tisanes et du thé. Le bobo écoute des musiques de bobo. Des musiques de jeunes, qui bougent, mais aussi des choses plus calmes qui lui permettent de siroter son thé Gen Mai Cha (n’essayez pas de le prononcer si vous n’êtes pas bobo) avec ses amis en toute sérénité.

  photo © Nina Veyrier

Ils font de mal à personne

Mais, « laissez les tranquilles les bobos, ils font de mal à personne», Gilles, le boulanger philosophe du marché paysan critique notre démarche avec justesse. Il faut reconnaître des qualités au bobo : il veut bien faire. Certes, il fait beaucoup de choses pour sa conscience, presque pour excuser le fait qu’il ait de l’argent, mais il les fait quand même. Le bobo déteste l’injustice, la pauvreté, les catastrophes. Il est fier d’être français, ‘‘proud to be french’’. Il refusera toujours d’admettre qu’il est bobo. Le bobo est contagieux. Et le Gai Savoir est contaminé. Malgré nous, les origines sociales des membres de l’équipe en sont marquées. Le bobo se transmet, et, à moins d’être pauvres, ses enfants seront sans doute bobos plus tard. Le mode de vie bobo traverse même les frontières des existences sociales. Il devient même un idéal à atteindre, un objectif de vie : ‘‘se permettre de vivre du fruit de son cerveau’’.

Valentin Pic et Eric Besatti, Le Gai savoir #4, avril/mai2010.

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182 - De l'eau pour les éléphants

Date : 4 mai 2011   --   Durée : 1h55    --   Avec: Robert Pattinson, Reese Witherspoon, Christoph Waltz

Résumé : Durant la Grande Dépression, dans les années 30, les trains des petits cirques ambulants sillonnent l'Amérique. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur " plus grand spectacle du monde ". Embauché comme soigneur, il va découvrir l'envers sordide du décor où tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités.

Mon avis : Bon film. On suit avec émotion l'histoire de Jacob et de Marlène mais aussi son histoire avec Rosie l'éléphante. Violence, amour, cirque forment une alliance tout à fait appréciable et nous tiennent en haleine pour les 1h55 à venir. 

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181 - Arles et sa jeunesse tumultueuse

Valentin  et son interview malicieuse

A bientôt 21 ans, Valentin a déjà réalisé un projet qui lui tient à cœur. Je le sais car il ne manque aucune occasion d’en parler et n’hésite pas à vendre à ses proches amis le fruit de sa passion.

Mais de quoi s’agit-il ? Du Gai savoir.

Qu’est-ce que c’est encore que ce nouveau concept jeune et décalé ? Que vient faire Valentin dans cette histoire ? C’est ce que j’ai pu lui demander dans une interview qu’il a bien voulu m’accorder. Peut-on être jeune, branché et réaliser un rêve en même temps ? Un exemple avec Valentin donc…

Qu’est-ce que le Gai savoir et d’où vient son nom ?

Qu'est ce que le Gai Savoir ? Hum... C'est assez vaste et varié. Techniquement c'est un journal. Un journal indépendant fait par des jeunes, qui parlent d'Arles, sur un ton plutôt sociologique, informatif et décalé, voire critique. Voilà. Ensuite le Gai Savoir c'est aussi une équipe, qui à la longue est devenue un groupe d'amis. De l'encre donc, mais aussi des larmes (de joie ou de spleen), de la sueur et du sang partagé, et des sourires, beaucoup de sourires, d'où le nom. Celui-ci vient du livre de Nietzsche. J'avais lu quelques bouquins de lui et beaucoup aimé la pensée. Contrairement à ce qu'on peut croire, il n'était pas si misanthrope. Il critique beaucoup, mais souvent il y a une tendresse très émouvante derrière. J'ai donc proposé de prendre un titre en référence à Nietzsche, parce que je pensais que ça collait bien à l'esprit. On a pensé à l'antéchrist mais ça faisait trop peur, Ecce Homo qui faisait trop pédant, pour finir sur le Gai Savoir. Ce qui a déterminé notre ligne éditoriale. Placere et Docere. Instruire et amuser comme diraient les romains. Bon, bien sûr, ça a fait pas mal de confusions par rapport à notre orientation sexuelle mais bon...

De quand date-t-il ? Combien y a-t-il de numéros ? Quel est son prix ? Où peut-on le trouver ?

Cela date de juin 2008. Les premières démarches. Le premier numéro est sorti en août. Il y a 6 numéros apériodiques pour l'instant (numéros avec dossiers, sortis pendant l'année), 12 numéros du quotidien qu'on a fait cet été, et trois numéros déconnants faits à un concours de journalisme, chaque année. Les apériodiques coûtent deux euros, les autres un euro. Mais si les trois numéros du concours ne se vendent pas officiellement. Au niveau des points de vente, on en pose en dépôt dans divers endroit à Arles. Dans des quartiers différents histoire de bien se diffuser, même si (et c'est un tort) on n'a pas encore déposé en banlieue. Et dans des commerces différents, glacier touristique, librairies connues, petit marchand de disques... Et bien sûr tous les samedis matin sur le marché paysan.

De quoi parle-t-il ? A qui s’adresse-t-il ?

Le lieu de prédilection est Arles, donc tous les articles y sont rattachés, même si la réflexion s'étend parfois au delà. Ensuite les sujets sont variés : dossiers sur la politique, des travaux faits, le patrimoine arlésien, prise d'ambiance de repas de quartier, interview de personnalités attachantes, du maire... (On n’a pas encore interviewé Edouard Baer). En essayant (du moins pour ma part) de mettre de l'humour et du vécu dans chaque article. Quand on n'est pas arlésien ça intéresse moins mais la plupart des articles sont de toute façon agréables à lire et posent des questions plus générales. Quant au public, c'est impossible de classer. On a beaucoup de bobos qui nous achètent, mais aussi des mecs de gauche ou d'extrême gauche, des amis jeunots, des vieux à qui on rappelait leur jeunesse envolée, des officiels voulant gagner de la popularité en étant ouverts...

Combien de personnes s’en occupent ?

On est environ 15 à s'en occuper. 7 filles et huit garçons. Mais l'implication varie selon les personnes. On a longtemps fait les numéros à quatre ou cinq faute de motivation de la part des autres. Néanmoins le quotidien a fédéré les membres et impliqué tout le monde. Ceux qui n'écrivaient pas faisaient le ménage, servaient au bar...

Quel est ton rôle à toi dans le gai savoir ?

Mon rôle à moi est varié. "J'm'appelle Winston Wolf, j'résous les problèmes". Ah ah ah ah ! Non, plus sérieusement je faisais partie au début du noyau dur, des créateurs (même si je me suis un temps opposé à l'idée). Je faisais pas mal de démarches administratives avec un ami, dépôts en banque, papiers à remplir, et j'ai rédigé beaucoup d'articles, mais c'est dur à définir vu que le travail est commun. On peut faire une interview, demander de l'aide à un membre pour la rédiger, puis laisser les autres trouver le titre... Beaucoup d'articles sont collectifs. Jusqu'à il y a deux semaines j'étais trésorier. Je gérais les points de vente, vérifiant qu'il y avait toujours des gai savoirs déposés, et je mettais la pression pour les dépenses. Mais j'ai arrêté parce que j'en avais marre. C'est plutôt énervant de devoir dire "Non les gars faites pas n'importe quoi on ne va pas acheter une pizza avec l'argent du journal !" alors que tu en meurs d'envie (mis à part que tu préfères trois fromages à Tartiflette). Maintenant je n'ai plus à gérer ça et je peux demander des conneries, comme acheter des Holsters pour le dernier quotidien.

Quels sont les projets à venir du Gai savoir ?

Les projets à venir ne sont pas exceptionnels par rapport à d'habitude. Un numéro en décembre (on voulait en faire un en septembre, mais bon... vacances... Fête... Glandouille... chaleur/piscine... Beaucoup de mots rhédhibitoires à un travail efficace. Ca s'écrit comme ça Rhédibittoire ? Je ne sais pas... – non, ça s’écrit : rédhibitoire). Et l'an prochain on refait un quotidien. Après on a pas mal de plans sur la comète comme on dit : Faire une extension à Lyon, vu qu'on y sera plusieurs, on voulait participer à une radio, faire un Web journal... Partir tous en voyage dans un pays lointain... C'est assez amusant. Vu qu'on est amis, on fait parfois des projets sans aucun rapport au journal, qui sont qué même des projets "Gai Savoir". Même s'ils diffèrent selon les personnalités des membres. Voyage dans les balkans, camping sauvage, prise de pouvoir mondiale...

Penses-tu que le Gai savoir a sa place à côté d’autres hebdomadaires très connus comme Cosmopolitan, Glamour ou encore Modes et travaux ?

Ah ah ah ah ! Non, je ne pense pas qu'il ait sa place là. C'est vraiment différent comme journal. D'une part déjà c'est local, c'est assez dur de le vendre à Paris ou à Lyon, à part à des connaissances. Mais même à Avignon j'en ai vendu peu. Ensuite le public est différent. On a déposé plusieurs fois dans les maisons de la presse, ça n'a pas eu un succès fou. Peut être parce que les gens ne connaissent pas. Quand on va dans une maison de la presse, on cherche une revue précise, ou un domaine précis. Ceux qui cherchent les trucs alternatifs comme le Gai Savoir nous connaissent de toute façon. Après s'il a sa place au sens "leur arrive t'il à la cheville ?", bien sûr que non. On est jeunes, amateurs et indépendants. Cela n'est pas toujours moins bien : ça permet de vraiment s'attacher à ce qu'on fait et d’être sincères, mais nous n'avons rien de professionnel.

As-tu un contexte de lecture que tu recommanderais ?

Ah bah ça... Comme le disent nos affiches : le Gai Savoir, parfait pour vos cabinets. Cela permet de se détendre, et ainsi de pousser moins fort. On lit, on rit, on relâche les sphincters et on sort de l'épreuve moins transpirant et plus instruit. Non, ça peut se lire n'importe où. Pendant un apéro, pendant cinq minutes de trou... On peut aussi bien tout dévorer d'un coup ou le grignoter petit à petit...

Une anecdote de la rédaction ?

Une anecdote de la rédaction ? Il y en a des centaines de milliers, autant que de rêves dans le sourire d'une jeune fille, d'alcool dans le foie d'un étudiant ou que d'étoiles pour bercer la lune. Ca dépend du genre d'anecdotes. On pourrait citer la venue de Frédéric Mitterrand, qui a dépose 20 euros avant de partir comme un prince (ce qui nous a énervé), Martine Aubry, ou encore Michel Vauzelle. Il est passé au bar pendant le quotidien, boire un coup, puis deux trois avec nous, nous a demandé de lui dédicacer un mini poème, et raconté des conneries sur l'histoire machiste de la cravate. Il y a les articles que certains ont écrit bourrés, et leur réaction le lendemain, les apéros de lancement, lors des apériodiques, et leur fin, tantôt tragique, tantôt comique, les goûts musicaux désarmants... Tiens, une anecdote récente. La semaine dernière nous avons fait la réélection des membres du bureau, j'ai donc légué mon poste de trésorier à Eric Besatti, et nous avons mis en scène une passation de pouvoir improvisée. Il a dû plonger tout nu dans ma piscine afin d'aller chercher une boîte en métal que j'y avais jetée (elle était remplie des billets et des pièces du Gai Savoir), sur la musique de Fort Boyard. Je dois dire qu'il a très bien réussi. D'ailleurs, un seul poste n'a pas été réélu, c'est celui d'Arthur Bonneville. Un poste créé dans les statuts : chevalier gardien de la rose et du trésor. Il est inscrit dans nos statuts qu'il est nommé à vie, et que le poste ne pourra être transmis qu'aux descendants de sa lignée.

Ya-t-il des sujets tabous dans le gai savoir ?

Il y a trois sujets tabous au Gai Savoir : les mères, les soeurs, et l'urètre. Oui, parfois le machisme étend sa sombre cape sur tous les membres ^^

Le Gai savoir a-t-il déjà créé une polémique à travers un de ces articles ?

On n'a jamais vraiment créé de polémiques. On nous a souvent dit qu'on y allait un peu fort, mais jamais aucun des interviewés ou personnes cités n'a protesté. Suite à notre interview de Rabanel (que nous avons cordialement taclé comme il se doit), son attachée de presse a menacé de nous faire un procès mais il n'y a pas eu de suite. Ah, et si ! Il y a la mouvance des indignés, inspirés du livre de Stéphane Hessel. Ils sont venus nous voir suite à un article qui ne leur avait absolument pas plu, et on a eu du mal à les calmer. C'était pour une peccadille en plus. Deux trois mots mal employés. Une faute de notre part, certes, mais rien de terrible. Bon, on a calmé le jeu. Malheureusement ensuite l'huma a fait un article sur nous où ils ont plus tourné la chose comme si on les avait violemment critiqués. Mais ils n'ont pas dû le lire, et heureusement.

Quel est ton article préféré ?

Je n'ai pas particulièrement d'article préféré. Il y a de très bons articles, de qualité, souvent faits par Eric, mais ce ne sont pas mes préférés puisqu'ils ne m'ont pas captivé ou amusé, même si l'information était bien traitée. C'est très prétentieux mais j'aime beaucoup mes articles ah ah ah ! Et aussi des articles du quotidien qu'Arthur a faits. Mais c'est dur à dire, puisque Pierre a aussi une plume très amusante, et Vincent, notre critique d'art, possède une verve et une passion qui ferait aimer Jacques Louis David à un cafard albinos.

Te vois-tu journaliste à plein temps un jour  (pour le Gai savoir bien entendu)

Là aussi c'est difficile à dire. Pour le Gai Savoir peut être. Encore faudrait-il que ça me permette de manger. On n'a pas de subventions, et je ne sais pas si c'est vraiment viable sans subventions. Nous devrions sans doute le transformer, ce qui changerait l'esprit. Et puis... les rapports entre les membres seraient différents. Là on est une asso :  pas de bénéfices, on fait ça sur notre temps libre. Déjà qu'il y a parfois des prises de tête, si on devenait salariés ce serait pire.

Ecrire un journal, ça aide avec les filles ?

Pas forcément. Ca pourrait aider parce que c'est un projet assez fou, créé a partir de rien, mais tout le monde a sa passion qu'il développe comme ça et ses projets. Et on n'est pas des reporters de guerre, ou des journalistes qui voyagent, avec le côté baroudeur et vieux briscard qui attisent les étincelles dans le regard des filles. On est juste un groupe de jeunes qui fait un journal sur Arles ^^

Un mot pour la fin ?

Une phrase plutôt : viens nous voir l'an prochain pendant le quotidien, je te paierai un coup :)

Invitation accepted, il me tarde de rencontrer cet Arthur… peut-être sera-t-il le héros d’une prochaine interview qui sait ? Un grand merci à Valentin pour ces réponses généreuses et sa participation qu’il a acceptée sans hésitation aucune. Un ami, un vrai qui me manquera l’an prochain.

 

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180 - Brocante : Châtillon St Jean

Eh oui on chinait hier à Châtillon St Jean pour la grande Brocante annuelle du village. Et je n'étais pas en reste ! Au programme, achat de chaussures (ci-dessus), d'une robe, d'un Tshirt, d'un foulard, de boucles d'oreille, d'une bague, d'un collier, de pin's, d'un livre, d'une boîte (pour les pin's)... De quoi se faire plaisir à bas prix comme toujours et avec des négociations fermes mais amicales. 

Une partie des articles cités ci-dessus

Levée à 6h30, jonction de l'amie Eugénie, chineuse bouclée, à 7h et en avant les troupes. Un certain Papounet rejoind les rangs sur le coup de 8h30 et nous avons sonné la charge tous trois. Les stands n'ont qu'à bien se tenir ! Le grec à effectué un ravitaillement sur le coup de 10h20 et Jonathan a fini par faire une apparition remarquée à 11h. Une fine équipe donc, qui n'a pas chaumé. Aucun de nous n'est rentré grenouille euh bredouille et chacun a trouvé chaussure à son pied (surtout moi en fait !). 

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179 - Captain America

Date : 17 août 2011  --   Durée : 2H03  --   Avec : Chris Evans, Hugo Weaving, Tommy lee Jones

Résumé : Captain America est le super héros légendaire né en décembre 1940 du pinceau de Jack Kirby et de l’imagination de Joe Simon. Il apparaît pour la première fois dans Captain America Comics #1 en mars 1941. Steve Rogers, gringalé et un pourvu d'une petite santé, veut à tout prix faire la guerre. Rejeté trois fois des recrutements (ne serait-ce que pour son asthme), il continue pourtant à se présenter au contrôle médical. Il est alors choisi par Heinz Kruger, un scientifique allemand à la recherche d'un homme bon. Steve Rogers sera peut-être cette homme bon, digne de porter en lui la force d'un héros.

Mon avis : un film de héros durant la seconde guerre mondiale ? J'adore ! Touchant et loin de l'arrogant et torturé Spiderman, Captain America nous fait vivre une folle aventure de 2 eures durant lesquelles on reste accrochés à nos sièges. Petit clin d'oeil à Hugo Weaving dans Matrix avec son personnage nommé Schmidt !

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178 - Et pour conclure sur les poupées russes

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